Dans cette édition, je te propose de lire l’article que l’une d’entre vous m’a envoyé.
Ludivine explique dans ces pages toutes les possibilités (méconnues) autour de l’accouchement.
J’avoue qu’en ce moment c’est un sujet d’actualité pour moi.
Mais, ça va au-delà, il s’agit de reprendre possession de nos corps.
Par exemple, la position gynécologique classique est loin d’être le plus optimale pour donner naissance par voie basse.
Or, c’est celle qu’on pratique depuis la nuit des temps. Principalement parce que c’est plus simple pour les soignants.
Si l’article te plait, pense à laisser un commentaire pour Ludivine, c’est la meilleure récompense pour son super travail.
De mon côté, je te dis à demain :D
Chaque femme devrait pouvoir choisir son accouchement
Aujourd’hui en France, 77 % des femmes accouchent avec péridurale. On pourrait s’en réjouir, se dire que tous les peuples n’ont pas cette chance, que c’est un gain de confort incroyable pour les femmes. Et pourtant… je crois qu’il est important de regarder un peu plus loin que ce chiffre.
La France est l’un des pays où la péridurale est la plus répandue. Les françaises seraient-elle moins aptes que les autres à accoucher sans anesthésie ? Je ne crois pas… Alors pourquoi ce choix massif pour cet acte qui est loin d’être anodin ?
Les accouchements en France c’est aussi 20 % d’épisiotomie (35 % en cas de premier accouchement), voire jusqu’à 50 % dans certains établissements. En clair, l’épisiotomie consiste à couper le périnée, du vagin à l’anus, pour laisser passer le bébé. Pourquoi ? Parce que la péridurale implique aussi bien souvent qu’on accouche sur le dos. Position tout sauf physiologique puisque le bassin est bloqué. Conséquence : le bébé ne passe pas, les os du bassin ne pouvant pas basculer vers l’arrière comme ce serait le cas si la femme était sur le côté, assise ou encore debout.
Revenons un peu en arrière pour comprendre comment on en est arrivé là. Pourquoi la péridurale a-t-elle été inventée ? « Pour permettre aux femmes d’accoucher sans douleur », est la 1ère réponse qui vient en tête. En réalité, elle facilite surtout l’accouchement pour les équipes médicales.
"Effectivement, accoucher sans péridurale nécessite une préparation spécifique et une présence aux moments les plus difficiles. A cause de contraintes organisationnelles, tous les services ne peuvent le proposer, confirme Chantal Ducroux-Schouwey, présidente du CIANE (Collectif Interassociatif Autour de la NaissancE).
La péridurale permet donc de gérer les flux d’accouchement, dans les hôpitaux où le personnel est sans cesse réduit : « Plusieurs études […] montrent que la péridurale et le déclenchement ne servent pas seulement à soulager la douleur des femmes, mais à organiser et réguler le flux des patientes dans les structures hospitalières, détaille Maud Arnal, doctorante sur le soulagement de la douleur lors de l’accouchement à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess). »
La péridurale ne résulterait donc pas toujours d’un véritable choix de la part des femmes, mais aussi pour partie d’une commodité suggérée par et pour le monde médical, voire par la société d’une façon générale, tant cet acte est banalisé en France.
Je fais le pari que si les femmes avaient vraiment le choix et étaient réellement bien informées, les statistiques seraient plus nuancées. Mon objectif à travers cet article est de redonner aux femmes confiance en leurs capacités, et de les informer sur les différentes façons d’accoucher et de gérer la douleur. Pour que demain nous puissions toutes vraiment choisir comment nous mettons au monde nos enfants.
1. Pourquoi la « position gynécologique » n’est-elle pas adaptée à la morphologie féminine ?
En France la majorité des femmes accouche dans la position dite « gynécologique » : allongée sur le dos, le dos du lit légèrement relevé, les pieds dans les étriers (comme lors d’une consultation gynécologique).
Cette position facilite les procédures du gynécologue en cas d’intervention : épisiotomie, pose de forceps ou de ventouse, etc.
Mais elle ne facilite pas l’accouchement :
Les poussées sont peu efficaces ;
Elle ne permet pas à la gravité de jouer son rôle en dirigeant le bébé dans la bonne direction ;
Le fait d’avoir les pieds dans les étriers ferme le bassin ;
En cas de fortes douleurs dans le dos à cause des contractions, cette position est difficilement supportable sans péridurale ;
Et surtout elle bloque le bassin, puisque vous êtes appuyé dessus. Le sacrum et le coccyx ne peuvent donc pas s’ouvrir pour laisser passer le bébé (d’où le recours courant à l’épisiotomie).
Le bébé est également moins bien oxygéné, le thorax n’étant pas dégagé : « Si la maman respire bien, elle oxygène bien son bébé, qui n’a pas d’autres apports que ceux qui lui arrivent par la circulation placentaire, et donc par la circulation et la respiration de la mère. »
2. Reprendre le pouvoir sur son accouchement
J’ai vécu ma grossesse comme un cheminement, à la fois vers moi, vers l’accouchement et vers ce bébé qui arrivait. Je pense que ces 9 mois de grossesse ne sont pas là par hasard : outre le développement du fœtus, cette période est aussi l’occasion pour la future maman de grandir et d’en apprendre sur elle-même. D’ailleurs, nombre de femmes opèrent un virage professionnel après avoir eu un enfant. La grossesse est propice aux questionnements et à la réflexion : on a tendance à se recentrer sur ce qui a vraiment du sens pour nous. Et je pense que le choix de l’accouchement devrait faire partie de cette réflexion. Choisir son accouchement, c’est aussi choisir comment on a envie d’accueillir son enfant.
Nous sommes toutes capables d’accoucher. Des millions de femmes l’ont fait avant nous. Nous manquons simplement des informations nécessaires pour faire notre choix en toute connaissance de cause, et de préparation pour nous mettre en confiance.
Accoucher sans péridurale quand on n’y est pas préparée
J’ai choisi d’accoucher sans péridurale, pas par courage : c’est même tout l’inverse. 2 ans avant ma propre grossesse, une de mes proches a dû accoucher sans péridurale alors qu’elle la souhaitait, parce que l’anesthésiste n’a jamais réussi à la piquer. Ou plutôt si… il l’a piquée 17 fois (17 fois !!!), sans jamais injecter de produit car l’aiguille était toujours mal positionnée… là je me suis imaginée, dans les douleurs, en pleine contraction, avec quelqu’un qui 17 fois de suite me lardasse le dos, pour rien… je pense que j’aurais pu être violente… bref.
Donc j’ai choisi d’accoucher sans péridurale par pure couardise :
Je ne voulais pas que cette aiguille m’approche ;
Je ne voulais pas d’épisio.
Je pense qu’accoucher sans péridurale quand on est persuadée d’en avoir une et qu’on n’a rien envisagé d’autre est l’une des pires situations qui puissent arriver : sans s’être préparée à gérer la douleur, sauf exception, c’est la torture assurée…
Envisager les différentes alternatives pour se préparer
Pas de panique, il existe des solutions !
L’idée ici est de partager des positions d’accouchement physiologiques, c’est-à-dire qui ne vont pas bloquer le bassin et donc pas ralentir la descente du bébé, et des moyens d’apaiser la douleur, que vous choisissiez d’accoucher avec ou sans péridurale. Même si vous choisissez la péridurale, ces techniques peuvent vous être utiles : les respirations, les massages ou encore les étirements vont feront gagner en sérénité et en confort. Elles vous aideront aussi à supporter la douleur avant l’anesthésie.
La position allongée sur le côté : c’est un aménagement de la position gynécologique. Cette posture permet d’être allongée sans bloquer l’arrière du bassin. Selon les cas, vous pouvez être + à l’aise allongée d’un côté que de l’autre (selon la position du bébé, etc.).
La position allongée sur un côté
(source : https://maternite.chu-rouen.fr/positions-accoucher/)
La position assise/accroupie avec suspension : elle permet de mettre la pesanteur de votre côté :) Cela implique d’avoir un peu de matériel à disposition, notamment un système de suspension pour vous soutenir suffisamment confortablement. Malheureusement, c’est très peu répandu dans nos maternités… il est aussi possible d’en faire un soi-même (avec une écharpe de portage par exemple).
Accouchement accroupi avec suspension
(Source : www.famille-epanouie.fr/accouchement-naturel-physiologique/)
La position à 4 pattes. Alors je sais, dit comme ça, ça ne fait pas rêver. C’est comme ça que j’ai accouché, alors je peux témoigner sur cette posture. Avant le jour J, je comptais accoucher assise ; le moment venu, je me suis vite rendu compte que mes jambes n’arriveraient pas à me porter : c’est le 4 pattes qui s’est imposé de lui-même, instinctivement.
L’avantage de cette posture est qu’elle permet de bien étirer le dos, ce qui peut vous soulager. Le périnée est + « léger », puisque cela évite d’avoir le poids du bébé et du placenta qui pèsent dessus. Donc ça peut jouer sur les douleurs aussi, ou en tout cas permettre un certain confort.
1er inconvénient : quelle que soit votre position, à la fin de la phase de travail, on vous pique une aiguille dans le bras, pour injecter des produits ensuite (notamment de l’ocytocine, pour faciliter la sortie du placenta). Or, avoir une aiguille plantée dans le creux du coude quand justement on est appuyée sur les bras, c’est pas super confort… (personnellement, j’ai arraché l’aiguille comme une sauvage ☺ mais je ne conseille pas de le faire…).
2ème inconvénient : cela peut empêcher de suivre l’état du bébé. Au début de la phase de travail, on vous enserre le ventre avec une sorte de grosse ceinture (ce qui est particulièrement désagréable d’ailleurs) pour suivre les battements du cœur du bébé, mais en étant à 4 pattes, la « ceinture » ne tient pas forcément. Donc pour un accouchement qui dure un peu, impossible de savoir si le bébé fatigue par exemple.
L’haptonomie : appliquée à la grossesse, l’haptonomie est une pratique qui permet à la fois de communiquer avec le bébé et de se préparer à l’accouchement. Cela consiste par exemple à poser ses mains sur le ventre pour établir une relation avec le bébé et « jouer » avec lui (lui faire suivre les mains, répondre à un contact, etc.). L’haptonomie intervient également après l’accouchement, pour apprendre à interagir avec le bébé, l’accompagner dans ses découvertes, le porter de façon physiologique, etc. C’est aussi un bon moyen pour le conjoint de se sentir impliqué dans la grossesse et de se préparer lui aussi à l’accouchement et à la douleur de l’autre. L’haptonomie donne des clés aux deux parents pour gérer et accompagner la douleur.
La respiration : les respirations longues et profondes permettent de gérer la douleur avant l’arrivée des contractions les + fortes, et de ne pas être dans la souffrance.
« Quelle que soit la posture choisie, la maman doit avoir une respiration libre, abdominale, ample. Une respiration courte, rapide, limitée dans le haut de la poitrine ne détend pas et n’oxygène pas…[…] La douleur sera plus intense, la détente entre les contractions sera impossible […]. Le muscle utérin, mal oxygéné, mal vascularisé, va se tétaniser et se contracter avec moins d’amplitude et moins d’efficacité. Pour éliminer les toxines et laisser le muscle se reposer, il faut allonger le temps de décontraction. Et le premier facteur pour y parvenir est la respiration. »
Pour celles qui pratiquent le yoga, vous pouvez largement vous inspirer de votre pratique habituelle. Dans tous les cas, je vous invite à consulter la bibliographie en fin d’article pour creuser ce sujet.
Les massages : pendant la 1ère phase de travail, les massages (du bas du dos par exemple) peuvent permettent d’atténuer grandement la douleur. C’est à voir au cas par cas : pour certaines femmes, le moindre toucher sera insupportable. Ecoutez-vous et testez.
Les étirements : les étirements (grâce aux suspensions, à un ballon, etc.) permettent de soulager certaines douleurs et de retrouver de l’espace au niveau du thorax et donc une meilleure respiration.
Les étirements permettent souvent de soulager les douleurs dorsales
(Source : https://naitreetgrandir.com/fr/grossesse/accouchement/accouchement-positions-qui-soulagent/)
Le bain chaud : de plus en plus de maternités disposent d’un espace balnéo, soit uniquement pour la phase de travail, soit pour toute la durée de l’accouchement. L’eau et la chaleur peuvent diminuer la douleur et vous apaiser.
Cette liste est loin d’être exhaustive. Je vous invite vraiment à vous renseigner plus en détails sur le sujet pour trouver ce qui vous correspond le plus et répondra à vos besoins du moment !
3. Alors, avec ou sans péridurale ?
J’ai envie de dire : laissez-vous le choix… encore plus si c’est votre 1er accouchement. Vous ne connaissez pas encore les douleurs de l’accouchement, vous ne savez pas comment vous allez y réagir, à quelle intensité les contractions vont commencer chez vous, si l’accouchement sera provoqué (dans ce cas les douleurs sont plus intenses et le travail souvent plus long), etc. Avant d’accoucher, je n’étais sûre de rien. J’avais simplement en tête mes « options préférées » et quelques plans B, mais je me suis toujours laissé la possibilité de changer d’avis, en fonction de l’énergie du jour et de comment je le sentirais à ce moment-là.
Je crois que c’est ça la clé : ne s’obliger à rien, et essayer de s’écouter (dans la limite du raisonnable… écoutez aussi l’équipe médicale s’il y a le moindre doute concernant votre sécurité ou celle du bébé ;)).
On ne sait pas ce qu’il se passera le jour J : il est donc préférable d’être prête à toutes les options.
Et toutes les options, ça veut dire aussi être prête à accoucher sans péridurale, même si vous aviez choisi de l’avoir… parce que parfois, on la demande trop tard, ou elle ne fonctionne pas bien, ou on n’arrive pas à vous la faire, etc.
Mieux vaut y être préparée !
4. Maintenir le cap, même si on ne vous écoute pas
Quel que soit votre choix, il y a forcément des gens qui essaieront de vous faire changer d’avis… que ce soit vos proches pendant la grossesse, la sage-femme ou la gynéco pendant les rdv de suivi, l’équipe médicale le jour J qui vous proposera 5 fois la péridurale alors que vous aviez précisé ne pas en vouloir, etc.
En France, la péridurale est une sorte d’automatisme. Ce n’est pas le cas dans tous les pays : en Allemagne, c’est même tout le contraire. La péridurale y est nettement moins fréquente mais pour une raison inattendue : elle est perçue comme un signe de faiblesse de la part des femmes qui la demandent. Une situation inverse à celle de la France donc, mais qui n’est pas plus souhaitable !
«C'est possible d'avoir une péridurale en Allemagne. Mais, il faut beaucoup insister.»
« A Berlin comme à Paris, qu'elles réclament une péridurale ou souhaitent accoucher de manière «naturelle», les femmes ne sont pas assez écoutées. »
Bref, il n’y a pas qu’en France qu’il y a encore du boulot…
Malgré tout ce que vous allez décider en amont, même si vous êtes claire sur vos choix avec les professionnels qui vous accompagnent, même si vous avez défini un projet de naissance, le jour J il vous faudra maintenir VOTRE cap face à une équipe qui sera potentiellement « sur des rails » et qui voudra juste faire « comme d’habitude », ou qui n’aura tout simplement pas été informée de vos choix.
S’informer pour se réapproprier son accouchement
Toutes les femmes sont parfaitement capables d’être actrices de leurs accouchements : elles ne disposent simplement pas des informations nécessaires pour faire un véritable choix.
Car la péridurale a eu cette conséquence insidieuse : on a remis entre les mains des médecins le déroulement de nos accouchements. Jusqu’à ne quasiment plus rien sentir de ce qu’il se passe dans notre corps à ce moment-là.
Quelque part, avec la systémisation de la péridurale, on a fait croire aux femmes qu’elles n’étaient pas capables d’accoucher seules et qu’il valait mieux laisser faire les médecins. En résulte même chez certaines femmes le sentiment qu’on leur a volé leur accouchement.
Maintenir les femmes dans des croyances ou dans un manque d’informations est une façon de choisir pour elles. Il est nécessaire de s’informer pour se réapproprier son accouchement, sa grossesse, etc.
Evidemment, il n’existe pas de solution idéale unique : il revient à chacune de faire sa propre réflexion.
C’est un cheminement personnel et que cela peut prendre du temps. Et c’est bien de se laisser ce temps… Pour ma part, ma réflexion s’est nourrie à la fois de mes lectures et des expériences vécues par des proches. Je vous en ai partagé ici l’essentiel.
Parce qu’à mon sens, la préparation, physique et mentale, est incontournable.
J’espère, à travers cet article, vous avoir donné une vision suffisamment large des possibilités qui sont à votre disposition pour vivre votre accouchement à VOTRE façon. A vous de voir comment vous fonctionnez et ce qui vous convient le mieux.
Donnez-vous le droit de choisir, de tester, et faites confiance à votre corps : il sait. Laissez-le vous guider !
Ludivine
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Bibliographie
Je partage ici les livres qui m’ont aidée à faire mon propre cheminement et des ressources complémentaires. Evidemment, chaque femme a ses propres envies et affinités : à vous de compléter cette liste en fonction de celle que vous êtes ! ☺
« Accouchement : la méthode de Gasquet », du Dr. Bernadette de Gasquet. Pour moi, c’est LA bible de tout accouchement : les postures, les respirations, les accessoires… tout y est, et organisé de façon à pouvoir accéder facilement aux parties qui vous intéressent, sans vous noyer dans un trop-plein d’informations.
« Accouchement, naissance : un chemin initiatique », de Martine Texier. Destiné à un public plutôt averti (aux femmes qui pratiquent le yoga) puisqu’il propose majoritairement des postures de yoga à faire pendant la grossesse et l’accouchement. Il comprend aussi des parties qui s’adresse à toutes : pour intégrer la dimension spirituelle de la naissance, se libérer de la peur, comprendre le processus de la douleur et lui donner du sens, connaître son corps, etc.
« Pour une naissance sans violence », de Frédérick Leboyer. Un incontournable aussi, pour une naissance plus respectueuse du bébé. Pour ne pas oublier que l’accouchement est aussi, et peut-être surtout, une naissance.
« Elever son enfant autrement : ressources pour un nouveau maternage », de Catherine Dumonteil-Kremer. De la grossesse à l’éducation, en passant par l’accouchement, avec de nombreux témoignages de parents et de professionnels.
www.jolibump.com/blog/comment-se-preparer-a-laccouchement-sans-peridurale/ : des pistes pour se préparer à l’accouchement, avec ou sans péridurale.
https://acteurdemasante.lu/fr/naissance/accouchement-quelles-positions-pour-mettre-au-monde-mon-enfant/ : les avantages et les inconvénients de chaque position, en images.
Génial ! Merci du partage :) pas de 👶 au programme mais c’est toujours très intéressant de comprendre !
Merci Ludivine, pour cet article, je racontais sa naissance à mon fils hier et je me suis surprise de m'entendre dire "j'ai choisi d'accoucher à l'hôpital" et en même temps, c'est vrai, j'ai le sentiment d'avoir été suffisamment informée pour faire ce choix donc quelle chance ! A la lecture de ton article je me demandais s'il n'y avait pas un facteur "coût" dans le choix ou non de la péridurale (au delà de TOUS les autres facteurs que je ne remets pas cause !!), lorsque la péridurale est "transparente" pour le budget du couple, ce n'est pas pareil que lorsqu'il faut sortir quelques k€, une autre façon de pousser le choix dans un sens ou l'autre...