Je viens de recevoir le cadeau de Noël le plus original : une impression 3D de mon buste. Je me sens comme une déesse grecque. Parce que oui, y en a marre de voir toujours les mêmes corps représentés !
💡 Si tu veux (offrir) ton buste en 3D parce que c’est super cool, rdv à la fin de cet email !
L'épisode le plus lu de Culottée en 2021 c’est "2 ans sans soutif".
Dans cet épisode, je raconte pourquoi et comment j'en suis arrivé au no-bras. C'est-à-dire à ne plus jamais porter de soutien-gorge.
Sauf que... depuis le début de ma grossesse, mes seins ont explosé ! 😱
Dans cet email, je te parle d'à quel point nous sommes dépossédées de nos seins. Ce qui explique, entre autres, pourquoi trouver un bon soutif est une telle galère.
Je te dévoile surtout la solution que j'ai trouvée à ce problème.
Bienvenue dans cette newsletter Culottée 🍑
Nos seins ne nous appartiennent pas
Quand on y pense, nos seins concentrent plein de projections et, surtout, de contradictions : la sexualité, la maternité et parfois, la maladie. Au même endroit, l’amour, la vie et la mort.
L'hypersexualisation des seins
Ma mère m'a dit que si j'arrivais à faire tenir un crayon sous mon sein c'est qu'il tombait déjà.
Résultat :
Très jeune, on comprend que les seins doivent avoir une certaine forme, une certaine taille et une certaine couleur pour être dans la normale.
On comprend rapidement que cette partie de notre corps sera vite érotisée. Alors même qu'elles n'ont pas de poitrine, on enseigne aux petites filles de porter un haut de maillot.
Dans un des épisodes d’un podcast à soi, l’une des protagoniste témoigne :
"Je me souviens que je voulais faire comme Tarzan et n'avoir qu'un slip. Mais, ma mère insistait pour que je porte le haut."
Et, plus tard, cette politique de répression des seins continue. En 2020 à Perpignan deux femmes en topless ont été priées, par la police, de remettre leur haut de maillot.
C'est à nous de nous cacher pour ne pas être indécentes.
Pour ne pas susciter le désir.
Et, pour cause, L’Ifop a publié une enquête sur le «No Bra». Le sondage révèle que pour
20 % des Français, des tétons apparents sous un haut devraient être, pour l'agresseur, une «circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle».
[Source]
Nos seins sont tellement érotisés que nous n'avons pas la liberté de les montrer.
À ce sujet, le hashtag #freethenipples a été créé sur Instagram et sur Facebook.
On autorise les hommes à apparaître torse nu en public tandis qu'il est considéré comme indécent pour les femmes de faire de même. Freethenipples soutient qu'il devrait être légalement et culturellement acceptable pour la femme de montrer ses seins en public.
[Source]
Le paradoxe de la maternité
Et, lorsque le sein est là pour nourrir, il doit rester discret. Certaines femmes qui allaitent en public se font régulièrement insulter, voire agresser.
D'ailleurs, ce rapport naturel entre une mère et son enfant a été longtemps considéré comme dégradant. Les familles les plus aisées faisaient appel à des nourrices. L'idée du sein nourricier était alors perçue comme un acte animal qui s'opposait à l'idée de s'élever intellectuellement.
Actuellement, en France, 60% des femmes allaitent leur enfant.
Les 40% qui n'allaitent pas (par choix ou pas impossibilité) assument des réflexions. L’OMS recommande l’allaitement stricte jusqu’à 6 mois.
[Source]
À l'inverse, lorsque certaines donnent le sein jusqu'à tard. Là aussi, les débats s'enchaînent.
Dans cette publication Cynthia qui allaite sa fille raconte les remarques quotidiennes auxquelles elle est confrontée
"Tout le monde a son truc à dire. La non-réaction n’existe pas 🤷🏽♀️ça prouve bien qu’on est loin d’être dans la normalité!!!"
Bref, tu n'allais pas, tu n'es pas une bonne mère, tu le fais trop c’est pareil.
Même dans la maternité, nos seins sont jugés.
Le cancer du sein, un parcours médical standardisé
Pour écrire cet email, j'ai écouté plusieurs témoignages de femme dont l'un des seins avait dû être retiré à cause d’un cancer.
Dans son témoignage, Marie raconte que le parcours de l'ablation était ultra-médicalisé.
Mais aussi très standardisé. Y compris pour la reconstruction.
Alors qu'elle n'avait pas fait le deuil de son sein, on lui proposait une autre chirurgie dans la foulée.
Pour réparer. Comme s'il fallait vite remplacer la perte.
Alors qu’il y a aussi le poids et de la douleur de l'opération et le sentiment d'être charcutées.
Ce qui était intéressant dans ce témoignage c'est qu’elle explique qu'elle a fini par ne pas vouloir de cette reconstruction.
Ce choix est parfois remis en question par les médecins : “vous êtes sûre de ne pas vouloir retrouver votre corps de femme".
Mais, qu'est ce qu'un corps de femme?
Marie rencontre d'autres femmes qui ont aussi aussi eu un cancer.
Certaines avaient choisi de se refaire les seins, d'autres non. Toutes avaient toutes trouvé leurs réponses, différentes, face à la maladie.
Dans ce moment où le rapport à ses seins est aussi éprouvé, chacune devrait pouvoir choisir facilement l'alternative qui lui convient.
Aimer ses seins, une question de vie ou de mort
Autre statistique intéressante concernant les cancers du sein :
1 femme sur 10 va être concernée. Et, de plus en plus jeunes. Mais le cancer du sein se soigne de mieux en mieux, s'il est détecté tôt.
Or, les mammographies ne sont recommandées qu'à partir de 50 ans.
Culturellement les femmes sont confrontées à des idéaux du corps qui les rendent insatisfaites par rapport à leurs seins. 71% des femmes ne sont pas satisfaites de leur poitrine (source).
Par conséquent, elles ne pratiquent pas d'auto-palpation. Et, le risque de non-détection du cancer est accru.
Faire aimer aux femmes leur poitrine peut leur sauver la vie.
Nos seins changent
Non seulement nos seins sont soumis en permanence au jugement et aux projections de la société, mais nous vivons comme si nos seins restaient les mêmes.
Le cancer en est l’exemple extrême. Mais, en réalité, nos seins changent tout au long de notre vie avec
La prise / la perte de poids,
Les cycles hormonaux,
L'âge,
La grossesse.
Ce qui nous convenait un jour ne nous convient plus l’autre.
Les soutiens gorges sont standardisés
Alors qu'il aurait dû être une libération face aux corsets beaucoup moins confortables, le soutien-gorge est devenu l'emblème de la standardisation de nos seins.
L'apparition du wonderbra dans les années 90 met en avant une poitrine ronde et bombée sur le dessus. Les coques en moussent et des armatures en métal effacent la forme naturelle. Ils sont faits pour produire l’effet push-up, moulé.
… Mais, lorsqu'on retire ces soutiens-gorge, les seins reprennent leur forme naturelle.
Comment j'ai résolu mon problème de soutien-gorge ?
Alors que je sors de 2 ans de no-bra, je me retrouve à devoir porter à nouveau des soutien-gorges. J’ai le sentiment de repartir à zéro.
De nouveaux seins, une nouvelle taille, des proportions différentes.
En plus, je viens de lancer ma boîte. J’ai peu de temps à me consacrer à ce problème. Et, j’ai besoin de confort.
J’ai déballé les survivants de mon armoire
Option 1 : Le bandeau
Il était parfait avant lorsque j'avais envie d'être un peu couverte. Maintenant, impossible de le mettre sans qu'il glisse sous mes seins et finisse par faire un garrot plus qu'autre chose.
Option 2 : Le soutien-gorge en mousse Le pire inconfort !
Avec les kilos de grossesse, mon dos est devenu trop gros. J'ai le sentiment d'être comprimée. Je ne supporte pas les mousses. Je me sens oppressée.
Option 3 : La brassière de sport
C'est déjà beaucoup mieux. J'ai le sentiment de respirer et d'être maintenue. Problème : la forme n'est pas pratique. Elle se voit sous tous mes hauts.
La découverte du mois !
Un soutien-gorge sur mesure
Parfois, certaines choses tombent pile au bon moment.
Il y a quelques semaines, j'ai rencontré Claire. La CEO wearebraave.co. Elle m'explique qu'elle a lancé un concept de soutien-gorge sur mesure.
L'idée est la suivante, tu fais un scan de ton buste avec ton téléphone, il est envoyé dans les ateliers. Et, ton soutien-gorge est produit pile-poil en fonction de tes mensurations.
La technologie est basée sur de l'impression 3D.
Filmer ses seins
3 jours plus tard, je suis devant mon téléphone en train de filmer mes seins.
Je comprends qu’aucune vidéo n’est prise, juste des points de mesure. Tout est sécurisé. Je trouve cette expérience très marrante.
Je me retrouve devant un scan de mon buste en 3D. Et, je le trouve beau.
C’est rare.
Voir les proportions, les volumes, ça change tout.
J’ai l’impression que mon corps est une œuvre d’art.
Le rendu final
Une fois porté, c’est impeccable. Contrairement à tout ce que j’ai déjà essayé, j’ai l’impression de ne rien porter. Je me suis sens à l’aise à 1000%.
Si je te parle de ce produit aujourd'hui c'est parce que ce produit m’a beaucoup aidée.
Mais, aussi parce j'avais reçu plusieurs témoignages de femmes qui me disaient galérer avec leur soutien-gorge (taille, matières…)
En particulier sur les grandes tailles.
Avec We are braave tu peux faire un 85E (avoir un petit tour de dos et un gros bonnet) ou un 105A (avoir un large tour de dos et un petit bonnet) sans aucun problème.
Tout est adaptable.
Et, ce que j’ai le plus aimé c’est l’expérience de rencontrer mon corps comme je ne l’ai jamais vu.
Je suis ultra-heureuse de pouvoir vous les proposer comme le premier sponsor de Culottée ❤️
Pour commander ton meilleur soutien-gorge, c’est par ici. Prépare-toi pour l’expérience.
💡Attention : Si tu es comme moi, un peu à la ramasse sur l’anglais en ce moment. Sache que tu peux contacter Claire (claire@wearebraave.co) pour qu’elle réponde à tes questions. Elle t’accompagne dans ton achat. Et, elle est super sympa. Of couse, elle parle français.
🚛 Précision : les ateliers sont situés à Bordeaux. Tu peux être livrée partout en France.
🎁 Un cadeau de Noël vraiment génial à se faire à soi-même. Si tu veux juste recevoir ton buste en 3D c’est là.
Les femmes et leurs seins... Toute une histoire en effet !
(Moi aussi j'ai eu la sentence du crayon,,, qui n'est jamais tombé)
Bravo Nina pour ce super sponsor 💪☀️
Bravo pour ce premier sponsor qui fait sens, Nina :-) Cesr vraiment une super découverte !